Leur nom provient de leur langue, le maa et du mot ilmao (les jumeaux) qui fait référence à leur spiritualité fondée sur la paire et la dualité
inséparable. Les Maasaï sont pasteurs (des bergers) semi nomades et vivent au sein de petits groupes de maisons végétales qu’ils construisent
en fonction de leurs déplacements. Elles sont organisées en cercle et protégées par une barrière de buissons épineux. On appelle cette
organisation un enkang.

Les éléments centraux de leur mode de vie sont : la garde des vaches – il y en a 4 millions, c’est le troupeau de zébus le plus important d’Afrique – la
terre pour les faire paître, et leurs enfants. Pour les Maasaï, « nul n’est propriétaire de l’herbe » : la terre ne peut ni être possédée de façon
permanente ni divisée. Pour récolter les ressources sans les épuiser, ils se déplacent, obéissant au cycle naturel des saisons.

Les Maasaï ont une structure sociale fondée sur le système de classes d’âge dans chaque territoire. Sous la supervision d’un homme-médecine
de très grande renommée (oloiboni kitok), il est choisi un porte-parole (et non un chef) avec quelques autres élus. Il existe cinq grades d'âge que
les hommes passent successivement en fonction de leur âge : enfant, jeune initié, initié confirmé, jeune aîné, aîné confirmé. Ces initiations
apportent aux Maasaï une maitrise de soi, c’est pourquoi on parle de « guerriers pacifiques ».

Depuis l'arrivée des colons européens, les Maasaï ont été dépossédés d'une partie importante de leurs terres traditionnelles, soit par des fermiers
privés, soit dans le cadre de plans gouvernementaux ou de création de parcs nationaux. Les gouvernements tanzanien et kenyan ont en effet tenté
de mettre en place des projets de développement visant à modifier les modes de vie traditionnels des Maasaï et à les sédentariser afin qu'ils respectent
les frontières entre les deux pays. Ces tentatives se sont soldées par un appauvrissement généralisé des populations Maasaï, qui jusque-là géraient
efficacement leur bétail et respectaient l’environnement les entourant.

Pour en savoir plus sur les Maasaï, consultez ce texte de Xavier Perron, anthropologue politique et expert des peuples premiers, notamment au sein du
GITPA, auteur de nombreux articles et ouvrages ainsi que deux films documentaires sur les Maasaï avec qui il entretient depuis l’enfance un lien intime
et privilégié.

 

 

Pour en savoir plus sur les Maasaï, consultez ce texte de Xavier Perron, anthropologue politique et expert des peuples premiers, notamment au sein du
GITPA, auteur de nombreux articles et ouvrages ainsi que deux films documentaires sur les Maasaï avec qui il entretient depuis l’enfance un lien intime
et privilégié.


OUVRAGES
Péron X. (2007). Maasaï, peuple d'espoir. Editions Monde global
Péron X. (1995). L'Occidentalisation des Maasaï du Kenya. Paris : L'Harmattan
Péron X. (2007). Je suis un Maasaï. Paris : Arthaud
Péron X. (2014). Les neuf leçons du guerrier maasaï. Genève : Jouvence
Péron X. (2015). Les 4 cercles maasaï du Bonheur. Genève : Jouvence


INTERNET
Groupe international de travail pour les peuples autochtones. Masaaï Le site web
Groupe international de travail pour les peuples autochtones. Un peuple iconique fier et résilient Le site web
Xavier Péron. Le peuple Masaaï www.xavierperon.com
Facebook/Xavier Péron - Les clés de la Sagesse maasaï


DOCUMENTAIRES
Péron, X., Sellefyan, K. (2007). Maasaï - Terre interdite


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